La présente publication traite les recherches concernant le développement des carpophores de plusieurs Agaricinés, investigations auxquelles nous nous sommes appliqués pendant une série d’années. Nous nous proposons d’éclaircir quelques problèmes qui se présentent dans ce vaste domaine de la Mycologie, en grande partie inexplorée et de démontrer quelques nouvelles manières de développement. De plus on trouvera ici des résultats, obtenus par l’examen de plusieurs espèces, dont le mode de développement est généralement conforme à celle d’autres espèces, déjà reconnues, mais dont les détails ne sont communiqués que pour compléter notre savoir. Le dernier chapitre portera sur quelques conclusions d’une importance plus générale qui peuvent être tirées de la comparaison des résultats spécifiques. Quant aux études ci-visées il est inévitable de se servir du microtome. Il faut se servir de préparations des stades divers (en particulier des stades les plus jeunes et à peu près ou complètement indifférenciés), quand on tient à obtenir des connaissances satisfaisantes sur tous les changements qui se produisent pendant le développement des carpophores. C’est seulement en suivant ce procédé que l’on réussira à déterminer le mode du développement. Nous ne voulons pas prétendre que les observations plus ou moins isolées (pour la plus grande partie des stades plus adultes), sont sans valeur ou sans intérêt, mais elles donnent facilement lieu à des interprétations erronées ou à des généralisations intolérables. Il ne serait pas difficile d’indiquer dans la littérature des passages incorrects, se rapportant au développement, dont l’inexactitude est due à la cause susmentionnée. Un aperçu de la littérature sur ce sujet n’est pourtant pas à sa place ici. (Cf. notre aperçu provisoire en hollandais, 1933) quoique l’ignorance, surtout de la littérature américaine contribue à son tour à la naissance de ces généralisations. Nous trouverons encore lieu d’envisager ces questions en traitant les espèces séparément.