Les phénomènes de cicatrisation que l’on observe, chez les plantes, à la suite de blessures ou lésions quelconques, offrent une assez grande variété. Cette impression, qu’un petit nombre d’observations personnelles suffisent à faire naître, sera confirmée par un examen de la bibliographie, déjà relativement considérable du sujet, et notamment du travail d’ensemble de M. Jean Massart1). Chez diverses Amaryllidées, les processus me semblent d’une nature suffisamment spéciale pour en motiver une courte description. Je me propose, dans la présente note, de donner quelques détails sur les réactions cicatricielles que l’on peut provoquer chez Zephyranthes Atamasco Herb. ; et me contenterai de mentionner simplement les espèces qui offrent des particularités analogues. La plante que je viens de nommer est une petite Amaryllidée bulbeuse originaire de la région sud-est des Etats-Unis (Virginie, Caroline), et couramment cultivée chez nous comme plante d’ornement. Elle possède des feuilles en lanière, de 2 à 3 décimètres de longueur, et larges de quelques millimètres.