Maintenant que la saison approche où les parterres du Canna vont étaler leur rouge, orange et jaune brillants, je me propose d’attirer encore une fois l’attention sur la question si la structure de cette fleur est assez connue de nos jours et s’il y a encore des botanistes qui persistent dans l’opinion que la seule étamine du Canna serait semipétaloide. De nouvelles observations faites au matériel ramassé à l’automne de 1919 m’engagent à mettre ce sujet de nouveau sur le tapis. J’espère que beaucoup de botanistes prendront la peine de mettre à l’épreuve les détails de mon exposition par l’examen de fleurs vivantes, de préférence de ces variétés qui ont été créées par le célèbre cultivateur Crozy. Je cite trois points dont je veux parler 1° l’accoupleur, 2° la syndromie, 3° la valeur morphologique du style.