Systematiek, naamsveranderingen & andere verrassingen

Les noms scientifiques des Orthoptères changent régulièrement, parfois au regret d’entomologistes, qui préfèrent une plus grande stabilité pour leurs études écologiques. Les règles qui régissent la nomenclature, sont reprises dans le Code International de Nomenclature Zoologique. Elles sont très détaillées, et à la base sont deux principes: les noms scientifiques sont formés comme les noms grecs et latins, et le plus ancien nom a priorité. Le premier principe implique le respect de la grammaire grecque et latine, la deuxième demande une étude de la toute vieille littérature, comportant des descriptions très vagues (fig. 1) et des dessins méconnaissables (flg. 2). Les changements de noms dûs à la découverte de nouvelles espèces seront de tous les temps. Malheureusement, la séparation d’une espèce en deux, comporte un grand risque d’utilisation d’un nom incorrect, si les exemplaires-types n’ont pas été étudié. Des exemples pour les genres Platycleis et Tetrix le prouvent clairement. Parfois on doit faire appel à un jugement de la Commission de Nomenclature Zoologique résoudre des cas très compliqués. Les changements de genre sont plus subjectives, aucune définition de genre étant reconnue universellement. Ceci est encore aggravé par le fait qu’à l’intérieur d’un pays, il y généralement beaucoup de résistance pour changer des (mauvaises) habitudes de dénomination d’espèces. Parfois, le changement de genre implique également le changement du nom d’espèce à cause du principe de priorité (cf. Conocephalus discolor). Afin d’obtenir une plus grande stabilité dans la nomenclature, il faudrait disposer de catalogues de toutes les références et de tous les exemplaires-types. Ceux-ci font malheureusement défaut pour la plupart des familles d’Orthoptères.