C’est à Gand, en Belgique, lors du «First european Symposium on Odonatology» qui a vu naître la SIO, que j’ai eu le plaisir de faire ta connaissance. Mais ce n’est que plus tardivement, au cours de visites à Bilthoven, que nous sommes réellement devenus amis, si bien que ma fille ainée Virginie, en parlant de toi, te nommait «ma maman hollandaise». Pendant une douzaine d’années notre amitié n’a fait que croître et mes visites à Bilthoven étaient devenues pour moi l’occasion de me ressourcer. Aussi ai-je pu apprécier ton amour, ta force, ta rigueur, ton enthousiasme, ta gaité même dans la souffrance et surtout cet ordinaire désir que tu avais de rechercher en chacun de nous ce qui est positif sans accorder d’importance à nos défauts petits ou grands. La SIO était devenue ta seconde famille et c’est avec acharnement que tu as toujours œuvré à son développement et à maintenir cet esprit familial que nous avons tous tant apprécié. Ta disparition nous laisse orphelin et c’est avec quelques craintes que nous envisageons l’avenir de notre chère SIO depuis que nous avons, en toi, perdu son plus ardent défenseur.