L’affirmation exprimée par le titre de cette Note est l’expression d’une loi biologique que le temps ni les fantaisies humaines ne peuvent altérer. Bien que ce soit une vieille idée, c’est toujours et ce sera toujours une réalité. Il faut cependant y apporter deux légères précisions pour éviter une confusion, une interprétation erronée. Il s’agit tout d’abord des espèces d’Huîtres vivant par „bancs” à l’embouchure des rivières ou au voisinage immédiat. Il y a en effet, des espèces d’Huîtres dont les individus vivent dispersés. Ensuite cela concerne aussi bien des „Huîtres sauvages” se développant naturellement, que des Huîtres cultivées sur l’emplacement d’anciens „bancs naturels”; je l’ai dit souvent, en particulier en 1943 (La Vie des Huîtres), „la culture de l’Huître ne nuit pas à sa reproduction, comme l’ont pensé d’anciens auteurs hollandais”; il est nécessaire seulement qu’elle soit cultivée aux endroits propices.