Le Muséum de Bâle a reçu une Parmacelle, que le médecin R. A. BRANDT a recueilli en 1958 à Derna en Cyrénaïque. GAMBETTA (1924, p. 16) a décrit l’espèce de cette localité sous le nom de Parmacella festae, et EHRENBERG (dans HEMPRICH & EHRENBERG, 1831) des exemplaires provenant d’Alexandrie en Egypte sous celui de Parmacella alexandrina. Il resulte de la comparaison de la coquille, de la morphologie externe et de l’appareil génital de l’espèce de Derna (fig. 2) avec les descriptions de Parmacella olivieri Cuvier, 1804 (fig. 1) et celles de Parmacella alexandrina Ehrenberg, 1831, qu’il n’y a aucune raison de séparer spécifiquement ces trois espèces nominales. GAMBETTA (1924, p. 9—15) n’a pas comparé l’espèce de Derna, qu’elle a decrite comme Parmacella festae, avec la vraie Parmacella olivieri de CUVIER, mais avec l’espèce caucasienne de Lenkorane, dont SIMROTH (1883, p. 1—46, pl. 1) — sous le nom de Parmacella olivieri — a décrit l’anatomie (fig. 3). GERMAIN en 1911 (p. 16—18) a constaté qu’il s’agit en fait d’une autre espèce, qu’il nommait Parmacella simrothi. Il écrivait de cette espèce: „Toutes ces considérations m’ont paru suffisantes pour séparer la Parmacelle des auteurs allemands, mais peut-être conviendrait-il de la rapporter au Parmacella ibera Eichwald, espèce malheureusement inconnue au point de vue anatomique.”